Iconographie
La longévité de Talleyrand a autorisé de nombreuses représentations de son vivant, tableaux, caricatures, sculptures ...
Portraits de Talleyrand
Talleyrand a eu la chance de croiser la route du 'peintre des Rois, et rois des peintres', François Gérard qui fut l'un des plus célèbres portraitiste de l'Empire et de la Restauration. Élève de David, il est l'auteur du portrait en pied de Talleyrand le plus renommé, qui inspira de nombreuses reproductions gravées. Ce portrait a été acquis en 2012 par le Metropolitan Museum of art de New York et une réplique est conservée par le château de Valençay. Parmi les portraits dérivés de l'œuvre de Gérard, notons celle de Léon Mauduisson de Talleyrand en habit de ministre sous l'Empire. C'est le Talleyrand de 1808, vu à Paris, après la conférence d'Erfurt. Il arbore la plaque de la légion d'honneur.
Peintre favori de la famille Bonaparte sous le 1er Empire, Pierre-Paul Prud'hon a réalisé deux portraits en pied de Talleyrand, l'un en 1807 en habit de Grand chambellan, l'autre en 1817.
Autre artiste incontournable, Jean-Baptiste Isabey, également élève de David, a été propulsé peintre officiel du Congrès de Vienne par Talleyrand. Il en résulte la célèbre scène des 22 ministres et leurs assistants dans la salle des réunions, où Talleyrand figure en bonne place, sur la droite, accoudé à la table, regardant en biais Stackerlberg, le représentant Russe. Cette attitude sera source d'inspiration pour de nombreuses reprises, comme par exemple ce portrait réalisé par un auteur anonyme. La position du bras droit et l'arrondi du dossier y sont différentes, Sur la plaque de Grand-croix dans l'ordre de la Légion d'honneur, le profil d'Henri IV est inversé. Les boutons de l'habit sont ornés d'une fleur de lys. C'est le cas également de la gravure de Louis Delaistre, dont la position des jambes laisse apparaitre le talon renforcé de la chaussure droite.
Remarquons au passage un portrait peu flatteur peint l'année du Congrès de Vienne. Il s'agît d'une miniature sur carton, signée et datée "Noël AN. 1815". Son auteur, Alexis-Nicolas Noël (1792-1871) fut élève de son père et de Louis David.
Dans les portraits qui passent pour être des plus réussis, figure celui de François-Séraphin Delpech, d'après un dessin de Zéphirin Belliard. Il comporte un fac-similé de la signature du Prince. Il semble avoir inspiré celui de Antoine Maurin, quoique de sens contraire, datée de 1835, qui représente Talleyrand agé.
A cette même période, parait dans la Galerie du Cabinet de Lecture de 1838 (journal littéraire, Aubert & Cie), une lithographie de Julien représentant le prince dans une position inversée par rapport à celle qu'il occupe dans le tableau peint par Ary Scheffer, conservé au musée Condé à Chantilly et remontant à 1828, dont l'auteur s'est manifestement inspiré. Ici, Talleyrand a la main droite dans son gilet et arbore la plaque de l'ordre du Saint-Esprit.
Peintre favori de la famille Bonaparte sous le 1er Empire, Pierre-Paul Prud'hon a réalisé deux portraits en pied de Talleyrand, l'un en 1807 en habit de Grand chambellan, l'autre en 1817.
Autre artiste incontournable, Jean-Baptiste Isabey, également élève de David, a été propulsé peintre officiel du Congrès de Vienne par Talleyrand. Il en résulte la célèbre scène des 22 ministres et leurs assistants dans la salle des réunions, où Talleyrand figure en bonne place, sur la droite, accoudé à la table, regardant en biais Stackerlberg, le représentant Russe. Cette attitude sera source d'inspiration pour de nombreuses reprises, comme par exemple ce portrait réalisé par un auteur anonyme. La position du bras droit et l'arrondi du dossier y sont différentes, Sur la plaque de Grand-croix dans l'ordre de la Légion d'honneur, le profil d'Henri IV est inversé. Les boutons de l'habit sont ornés d'une fleur de lys. C'est le cas également de la gravure de Louis Delaistre, dont la position des jambes laisse apparaitre le talon renforcé de la chaussure droite.
Remarquons au passage un portrait peu flatteur peint l'année du Congrès de Vienne. Il s'agît d'une miniature sur carton, signée et datée "Noël AN. 1815". Son auteur, Alexis-Nicolas Noël (1792-1871) fut élève de son père et de Louis David.
Dans les portraits qui passent pour être des plus réussis, figure celui de François-Séraphin Delpech, d'après un dessin de Zéphirin Belliard. Il comporte un fac-similé de la signature du Prince. Il semble avoir inspiré celui de Antoine Maurin, quoique de sens contraire, datée de 1835, qui représente Talleyrand agé.
A cette même période, parait dans la Galerie du Cabinet de Lecture de 1838 (journal littéraire, Aubert & Cie), une lithographie de Julien représentant le prince dans une position inversée par rapport à celle qu'il occupe dans le tableau peint par Ary Scheffer, conservé au musée Condé à Chantilly et remontant à 1828, dont l'auteur s'est manifestement inspiré. Ici, Talleyrand a la main droite dans son gilet et arbore la plaque de l'ordre du Saint-Esprit.
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Par F.Gérard - © photo Charles Wrightsman
En habit de ministre sous l'Empire, par Léon Maubuisson, 1808
Par Pierre-Paul Prud'hon, en habit de Grand Chambellan 1807 (musée Carnavalet)
Par Pierre-Paul Prud'hon, 1817 (Metropolitan Mueum of Art, New-York
Congès de Vienne par Jean-Baptiste Isabey. Talleyrand à droite, accoudé à la table.
Auteur anonyme
Par Louis DELAISTRE d'après le dessin de Jules BOILLY
Portrait peu flatteur, peint l'année du congrès de Vienne, 1815, par Alexi-Nicolas Noël
Par François-Séraphin DELPECH, d'après un dessin de Zéphirin BELLIARD, 1824.
1835, Talleyrand âgé. Littographie d'Antoine Maurin, datée de 1835
Lithographie de JULIEN, 1838
L'évèque d'Autun.
D'après Pierre-Paul Prud'hon (col. privée, CIRCA 1810)
Par DUPLESSIS, 1803.
Par Franz EGGELING, 1859 (Col. privée)
Par Franz EGGELING, 2005 (Col. Privée)
Par PRUD'HON.
Au sacre de Napoléon Ier, 2 déc. 1804. Détail du tableau de DAVID (musée du Louvre, copie à Versaille)
Par Ary SCHEFFER (musée de Chantilly)
Caricatures
Si l'art de la caricature est connu depuis l'Antiquité, il s'est réellement étendu avec la généralisation de la presse. La caricature politique en particulier a explosé avec les révolutions, à partir de la révolution anglaise en 1690. Cette école anglaise s'est développée au 18ème siècle et logiquement a fait ses choux gras de la révolution française, Napoléon et ses excès. Fervent défenseur de la liberté de la presse, Talleyrand n'a pourtant pas été épargné par les caricaturistes. Soumise ou pas aux censeurs, selon les vas et vient des courants politiques, elle a tout de même été un moyen d'expression plus souvent libre que l'écrit.
Arrêtons -nous sur le gros plan de la représentation du prince de Talleyrand, ambassadeur à Londres, sous la Monarchie de Juillet.
Extraite de Gare les Quilles, cette caricature de Grandville et Julien, est parue sous le n° 189 dans le journal La Caricature, le 16 août 1832.
Talleyrand est à terre , pour "ramasser et remettre en place" les souverains et les princes européens que la "Liberté", invisible ici, s'apprête à faire tomber.
C'est don Miguel, roi du Portugal, que le diplomate tient dans sa main droite. A demi caché, le jeune duc d'Orléans, fils aîné du roi Louis-Philippe.
A consulter, un catalogue du DR. E. Ernst.
Arrêtons -nous sur le gros plan de la représentation du prince de Talleyrand, ambassadeur à Londres, sous la Monarchie de Juillet.
Extraite de Gare les Quilles, cette caricature de Grandville et Julien, est parue sous le n° 189 dans le journal La Caricature, le 16 août 1832.
Talleyrand est à terre , pour "ramasser et remettre en place" les souverains et les princes européens que la "Liberté", invisible ici, s'apprête à faire tomber.
C'est don Miguel, roi du Portugal, que le diplomate tient dans sa main droite. A demi caché, le jeune duc d'Orléans, fils aîné du roi Louis-Philippe.
A consulter, un catalogue du DR. E. Ernst.
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De Grandville et Julien. Ambassadeur à Londres sous la monarchie de Juillet (détail).
Par A. Croquis, 1833
Ambassadeur à Londres pour Louis-Philippe
Capitulation, traité de Paris.
Défilé du sacre de Napoléon. Mme Talleyrand obèse, est suivie par Talleyrand à l'énorme chaussure.
Ambassadeur à Londres avec sa nièce Dorothée de Dino
M. Tout à Tous. Le diable lui dicte ses mémoires.
L'homme aux six têtes.
Sculptures et monuments
Il y a eu peu d'objet en trois dimensions pour représenter ce grand personnage. Le plus connu est le buste en marbre par Louis Desprez, conservé au château de Versaille. Il a servi de modèle à Jan et Joël Martel pour le monument de la ville de Valençay et de nombreuses autres reproductions, dont une au château de Valençay.
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Buste par Desprez, 1838. Original en marbre, château de Versaille
Honneur au Maire de Valençay.
Buste par DANTAN, 1833 (musée Carnavalet)
Buste par Dantan, 1833 (musée Carnavalet)
Talleyrand sur l'Arc de Triomphe, face est (2ème de la gauche)
Inscription de la chapelle de Valençay
Tombeau de Talleyrand, dans la crypte de la chapelle de Valençay.
Philatélie, blasons et douceurs
L'héraldique de la Maison Talleyrand-Périgord a évolué au grès des titres acquis et des régimes politiques. Celui de la maison Talleyrand-Périgord 'De gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur' s'est enrichi du sanglier de Bénévent, de l'aigle et du collier de la Légion d'Honneur, de la couronne de Prince ... et bien d'autres titres !
Voyons un peu :
Les illustrations de blasons ci-dessous ont été aimablement obtenus auprès de M. Arnaud Bunel, (http://www.heraldique.org/) à la demande de M. Guimbretière.
Coté philatélie, un timbre à effigie de Talleyrand a été édité en 1951. Il fait parti de la série Napoléon, célébrités du XIXème siècle avec De Musset, Delacroix, Gay Lussac, Surcouf et Napoléon. Sa valeur était de 15 + 5 francs. Le Château de Valençay a également eu un timbre en 1957.
Pour plus d'informations, M. Frank VASSE a publié sur le web une "Brève étude philatélique Talleyrand et château de Valençay".
Coté douceurs, Valençay est une AOP pour un fromage de chèvre, la Pyramide de Valençay au lait cru.
En vins, l'appellation Valençay produit du rouge du rosé et du blanc. Plantés sur des sols argile, silex ou sablo-limoneux, le silex domine pour donner une note de pierre à fusil.
Le pâtissier chocolatier Chichery (aujourd'hui Castel Praliné), installé depuis plus de 50 ans au pied du château, , produit des chocolats frappés Talleyrand.
Voyons un peu :
- Prince de Chalais (v.1450)
- Prince de Chalais et Grand d'Espagne (1714)
- Duc Souverain de Bénévent (1806)
- Duc de Talleyrand-Périgord et Pair de France (1817 et 1821)
- Duc de Périgord et Pair de France (1817 et 1818)
- Comte de Talleyrand et Pair de France (1815 et 1818)
- Duc de Dino dans le Royaume des Deux-Siciles (1815 et 1817)
- Duc de Sagan dans le Royaume de Prusse (1846)
- Duc de Montmorency (1862 et 1864)
Les illustrations de blasons ci-dessous ont été aimablement obtenus auprès de M. Arnaud Bunel, (http://www.heraldique.org/) à la demande de M. Guimbretière.
Coté philatélie, un timbre à effigie de Talleyrand a été édité en 1951. Il fait parti de la série Napoléon, célébrités du XIXème siècle avec De Musset, Delacroix, Gay Lussac, Surcouf et Napoléon. Sa valeur était de 15 + 5 francs. Le Château de Valençay a également eu un timbre en 1957.
Pour plus d'informations, M. Frank VASSE a publié sur le web une "Brève étude philatélique Talleyrand et château de Valençay".
Coté douceurs, Valençay est une AOP pour un fromage de chèvre, la Pyramide de Valençay au lait cru.
En vins, l'appellation Valençay produit du rouge du rosé et du blanc. Plantés sur des sols argile, silex ou sablo-limoneux, le silex domine pour donner une note de pierre à fusil.
Le pâtissier chocolatier Chichery (aujourd'hui Castel Praliné), installé depuis plus de 50 ans au pied du château, , produit des chocolats frappés Talleyrand.
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La Maison Talleyrand-Périgord
Timbre édité en 1951
Série Napoléon de 1951 (Talleyrand en 1ère position)
Édité en 1957
Fromage de chèvre AOP la "Pyramide de Valençay"
Chocolat à l'effigie de Talleyrand de la maison Chichery
Un vin blanc AOC Vlançay
Gravure sur sa tombe
Lieux
C'est bien sûr le château de Valençay qui tient la vedette. La première image du diaporama qui représente l'ensemble du château de Valençay fait partie des plus répandues. Celle-ci est tirée des Esquisses Pittoresques de l'Indre, par M.M. de La Tramblais et de La Villegille, ouvrage paru pour la première fois, en 1854, à Châteauroux, chez Migné. Le dessin est d'Isidore Meyer, peintre et aquarelliste, originaire de Chambéry, de l'école française du XIXème siècle.
C'est le Valençay de 1840 qui est fidèlement représenté ici. L'actuel jardin à la française, création des années 1900, n'existe pas encore. On vit à l'anglaise, ce qui n'était pas pour déplaire au Prince de Talleyrand, vieillissant.
Le porche du "donjon" n'est pas encore surmonté d'un cartouche aux armes Talleyrand, mais seulement d'un porte-lanterne. Les fenêtres-hautes et les cheminées sont particulièrement ornées. Les fenêtres du corps de bâtiment joignant le donjon à la tour d'angle avaient déjà perdu leurs meneaux. Sur la droite de l'édifice se remarque un accès permettant d'atteindre les douves sèches.
C'est le Valençay de 1840 qui est fidèlement représenté ici. L'actuel jardin à la française, création des années 1900, n'existe pas encore. On vit à l'anglaise, ce qui n'était pas pour déplaire au Prince de Talleyrand, vieillissant.
Le porche du "donjon" n'est pas encore surmonté d'un cartouche aux armes Talleyrand, mais seulement d'un porte-lanterne. Les fenêtres-hautes et les cheminées sont particulièrement ornées. Les fenêtres du corps de bâtiment joignant le donjon à la tour d'angle avaient déjà perdu leurs meneaux. Sur la droite de l'édifice se remarque un accès permettant d'atteindre les douves sèches.
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Château de Valençay, 1840 par Isidore Meyer
Château de Valençay, 1834
Château de Valençay, 1942
Château de Valençay, couvercle de boite par Courbé et Durand
Château de Valençay, entrée du pavillon de la Garenne
Château de Valençay, pavillon de la Garenne
Château de Valençay, pavillon de la Garenne, 1ère fête de l'association
Château de Valençay, vue du château depuis la Garenne
Château de Chalais
Château de Chalais
Château de Chalais
Château de Chalais
Château de Sagan
Château de Sagan
Château de Sagan
Château de Sagan, chapelle où repose Dorothée
Château de Sagan
Château de Sagan, hôpital Dorotheenstift
Château de Sagan, hôpital Dorotheenstift
Château de Sagan, hôpital Dorotheenstift
Château de Sagan, hôpital Dorotheenstift
Château de Veuil
Château de Veuil
Château de Veuil, déjà en ruine
Château d'Exideuil
Château d'Exideuil
Château d'Exideuil
Château d'Exideuil
Château Grignols
Château Grignols
Château Grignols
Château Mareuil la Belle
Château Mareuil la Belle
Château de Rochecotte
Château de Rochecotte
Château de Rochecotte
Château de Rochecotte
Château de Rochecotte
Château de Rochecotte
Château de Rochecotte
Journal Le Temps du 4/09/1838. Trois derniers paragraphes de la rubrique Nouvelles diverses, P2
Château de Löbichau, blasons sculptés en façade
Château de Löbichau
Château de Löbichau
Château de Löbichau
Château de Löbichau
Valençay, l'église
Valençay, le clocher de l'église
Valençay, la filature
Valençay, gendarmerie
Valençay, la halle au blé
Valençay, hôtel d'Espagne
Valençay, l'hôtel de ville
Valençay, sortie du château
Valençay, monument en l'honneur de Talleyrand
Valençay, l'usine Dorothée
Valençay, l'usine Dorothée
Autres personnages
Quelques portraits de la complexe généalogie des Talleyrand, et des personnages en rapport avec l'histoire de Charles-Maurice. Beaucoup sont issus du fond iconographique de M. Guimbretière, et notamment du musée Talleyrand du château du Marais.
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Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord par Joseph Chabord
Anna Gould, mariée à Helie de Talleyrand-Périgord en 1908
Anne-Charlotte Dorothée de Medem, duchesse de courlande, par Muller-Bernburg d'après Grassy, 1807
Boson de Talleyrand-Périgord (1832-1910), fils de Louis-Napoléon
Charlotte, fille de Catherine Grant et du Prince, 1833. Gravure de Massard d'après Gérard
Dorothée de Courlande (1793-1868) épouse d'Edmond
Dorothée de Sagan à 50 ans (propriété privée)
Dorothée, par Gérard
Dorothée, gravure d'Isabey d'après Gérard
Anne-Dorothée de Medem (1751-1821) et sa fille, par Muller-Bernburg d'après Grassy
Ernest-Jean Biron, duc de Courlande, d'après Schorer
Helen-Violette de Talleyrand-Périgord, 1915, fille d'Hélie de Talleyrand
Hélie de Tallayrand-Périgord, fils de Boson
Jeanne Seillière (1839-1905), mairée à Boson
Louis-Napoléon Talleyrand-Périgord (1811-1898) fils de Dorothée et d'Edmond
Pierre Biron de Courlande (1724-1800)
Pierre duc de Courlande